Jeudis 10 et 17 novembre. Quatre classes visitaient la Condition Publique et le musée de la Piscine à Roubaix pour travailler sur l’esthétique de la ville
Les élèves ont visité l’exposition « les mots voyageurs » à la Condition Publique, une ancienne usine de stockage du quartier du Pile. Pour cette exposition, des street-artistes avaient tiré au sort des mots utilisés en français mais issus de divers langues et dialectes mais et devaient les représenter. C’est ainsi que les élèves ont découvert l’origine de mots tels que bouquin, écho, kermesse, jungle, boulanger… Ceux qui le souhaitait pouvaient partir avec le journal de l’exposition.
L’exposition s’est d’ailleurs invitée au collège. Dans le couloir de français, on peut désormais trouver le fanion représentant le mot « nickel », le journal de l’exposition en lecture libre ainsi qu’une carte du monde où sont indiqués d’autres mots venus d’ailleurs et utilisés au quotidien : shampooing, ski, karaoké… Les élèves sont invités à enrichir ce mur participatif en proposant des mots étrangers qu’ils utilisent en français.
Une autre exposition faisait suite, mais à l’extérieur cette fois, autour des murs de la Condition Publique. Les élèves ont ainsi pu découvrir les œuvres présentes sur les murs environnants et les subtilités de l’art de rue : histoire, cadre légal, engagement des artistes, rémunération, etc.
Enfin, les élèves visitaient le musée de la Piscine sous l’angle de la réhabilitation de la piscine municipale en musée. Ils ont été éblouis par la beauté et l’histoire du lieu. Ils étaient invités à participer activement en gardant une trace des mosaïques et des éléments d’art nouveau sur leurs feuilles. Ils ont appris entre autre qu’en construisant cette piscine la ville de Roubaix avait pour ambition d’inciter les gens à se laver.
Cette sortie a donné lieu à un travail d’argumentation mais aussi artistique. De façon originale et créative, les élèves devaient répondre à la problématique : la ville peut-elle être esthétique ? C’est ainsi qu’ils ont proposé des « exposés explosifs » (boites dépliantes) ou qu’ils se sont imaginés journalistes en écrivant des articles de presse.